Les milices attaquent le droit de réunion des citoyens


Le samedi 4 juin 2022, les forces de sécurité ont empêché une manifestation légale pour la campagne nationale pour l'abandon du référendum devant le siège de la instance électorale, à laquelle ont participé des militants et des dirigeants de cinq partis politiques, exprimant leur rejet de la référendum. Il est allé au-delà de cela en attaquant des manifestants avec des grenades lacrymogènes, dirigés par un certain nombre de chefs de l'opposition et de symboles de la lutte nationale pour la liberté et la démocratie.

Le même jour, des gangsters de la ville de Degache, à Tozeur, ont perturbé une réunion politique du Front de salut national, tentant de les empêcher par la force d'entrer dans la salle de réunion, tout en provoquant du bruit et du chaos.

Les forces de sécurité ont refusé de faire leur devoir de protéger une réunion légale, ce qui a retardé la réunion jusqu'à ce que la réunion doive compter sur les organisateurs pour éliminer les assaillants.
Le dimanche, le leader du Front de salut national, Samir Dilou, a été agressé à Gafsa, en le frappant sur la tête en quittant la salle, après la fin du meeting.

La Commission nationale pour la défense des libertés et de la démocratie, qui triomphe pour les droits de l'homme, condamne les atteintes au droit de réunion, d'expression des citoyens, et à leur inviolabilité physique.

Nous dénonçons l'attitude négative des forces de sécurité à Degache et l'attaque contre des manifestants dans la capitale.
On appelle les autorités à protéger le droit de tous les partis politiques de se déplacer, de se réunir, de s'exprimer sur l'ensemble du territoire de la République, en s'acquittant de leur devoir de les protéger et de demander des comptes aux agresseurs, aussi de 
s'abstenir d'employer la sécurité pour servir des agendas autoritaires, pour que la sécurité républicaine soit au service de la Tunisie, protégeant tous ses citoyens dans l'exercice de leurs droits légaux.

La commission avertit également tous les citoyens, les composantes de la société civile, les partis politiques, que le silence sur les attentats et le silence devant les violations qui visent aujourd'hui l'une des parties, s'étendra à toutes les voix dissidentes dans les jours à venir, si nous le faisons pas les confronter tous.

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