Message adressé aux responsables de la Société de Transport de Tunis (SNT et Metro léger)


Le secteur de transport vit de nos jours une défaillance effrayante en Tunisie alors que la qualité du transport qui est l'indicateur significatif du degré de développement d’un pays et de sa compétitivité internationale. Je me demandais toujours si les PDG, DGA et chefs des unités d'exploitation sont au courant de ce qui se passe au sein de votre établissement. Chaque jours , les Tunisiens vivent un calvaire, et je ne sais pas s'ils sont conscients de la situation actuelle de notre transport public. 

En effet, le transport en Tunisie ne cesse de faire face à plusieurs difficultés. Il n’est plus question de se taire sur la  qualité moyenne de transport urbain, surtout sur le Grand Tunis.  On vit en ce moment la dégradation totale des services du transport public en premier lieu, mais aussi les services privés. Il faut voir comment les Tunisiens débarquent à leur travail et rentrent chez eux le soir. 

Des milliers de Tunisiens endurent toutes les peines du monde à attendre le bus, le train, le métro et aussi le taxi matin et soir sans qu’il y ait une offre respectable. Même les conditions  dans lesquelles les citoyens prennent les moyens de transport sont indignes. Il s'agit de bus qui ne partent que rarement à l'heure quand elles viennent... des portes des métros qui ne s'ouvrent pas, et qui sont dans un état de délabrement total et inédit. Il s'agit même d'une a-synchronisation totale dans la programmation, et d'un fil d'attente qui dépasse parfois une heure entre deux voyages.


Le guichet est souvent fermé à 12H et 18H et les bus  circulent sans pancartes et parfois sans receveurs.  Des bus qui circulent entre 16H et 18H changent souvent les itinéraires sans informer les usagers (le cas de 62 et 27). En outre, les contrôleurs souvent ne portent pas la tenue du travail. 


Nous signalons aussi que souvent les barres de soutien pour les voyeurs sont instables et mal vissées et, aucun entretien et du point de vue hygiène est assuré.

On se demande ainsi pourquoi le ministère du Transport n’a pas investi dans un matériel nouveau en recourant à des partenariats avec des pays prêts à le faire. Et pourquoi les sociétés de transport accumulent-elles les pertes sans que les gouvernements n'agissent pour arrêter cette hémorragie ? Il n'y a aucune volonté de la part des responsables et fonctionnaires pour améliorer les conditions de transport.

 

Ajouter Commentaire

Youssef Bahri




Articles de l'auteur

Youssef Bahri