Ramadan n'est plus comme auparavant


Le mois saint de Ramadan est toujours bien attendu en Tunisie. C'est le mois de soirées et des rencontres familiale. C'est aussi le mois de réconciliation, de fiançailles et de circoncision des jeunes enfants. Et généralement, les familles Tunisiennes se préparent pour ce mois : badigeonnage des maisons, achat de nouveau matériel d'équipement des cuisines et surtout des épices et des fruits secs pour les veillées ramadanesque en famille. Mais ces dernières années, ramadan n'est plus fêté comme il se doit faute de moyens et d'augmentation de niveau de vie.

Le pouvoir public est dépassé et la politique sociale laisse à désirer. L'état n'est plus Maitre à bord, la spirale d'inflation des produits considérés comme primordiales est le meilleur témoin d'échec de la gouvernance malgré la bonne volonté du pouvoir en place et à leur tête le Président Kais Saied. Ce dernier s'est confronté à la spéculation et tarde à finir avec ce comportement indigne.

La majorité des familles sont devenues des familles nécessiteuses et n'arrivent plus à joindre la fin du mois. Une visite au grande surfaces commerciales montre à quel point les commerçants gaspillent de la devise par l'importation des produits non indispensables vue la politique austérité que doit suivre tout état en période de crise économique. Dans les grandes surfaces, on trouve de tout sauf les produits destinés aux pauvres: farine, semoule, riz et huile subventionné.

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Youssef Bahri




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