"Lightyear" interdit en Tunisie .. la répression opère encore


Le même scénario se fait encore une fois... En 2012, ils ont défilé contre le film "Persepolis", qu'ils ont jugé blasphématoire, sans même l'avoir vu. Ils devaient donc réagir et faire interdire ce film qui pourrait porter atteinte à leur foi, qui parait bien fragile.. Aujourd'hui, ils partent en guerre contre un autre film, "Lightyear" de Disney et Pixar, mais pareil sans l'avoir vu non plus. On leur a dit qu'il allait pervertir leurs enfants, alors ils accourent, jugent, et condamnent... Non, ne touchez pas à nos enfants!

Cette fois-ci, il s'agit d'un tout petit baiser entre deux femmes, que les enfants ne remarquent même pas, car ces enfants sont toujours attirés par l'animation, les combats que héros vont livrer, et les costumes qu'ils portent. Personnellement je ne crois pas qu'ils vont même remarquer ou se rappeler de cette scène. Pourtant, cette scène a été critiquée alors que nous défendons la liberté sexuelle. 

Incroyable qu'ils puissent accuser, juger et condamner sans même prendre la peine de se faire leur propre opinion, sans voir par eux-mêmes,  sans oublier qu'interdire aujourd'hui, en 2022, est un acte ridicule. Ce n'est pas la première fois que ça arrive en Tunisie, le film "Call Me By Your Name" a été interdit dans les salles en 2018, vu qu'il parle d'une histoire d'amour entre deux hommes.

Ils pensent que la projection de certaines productions de ce genre peuvent influencer l'audience notamment les jeunes, et les rendre homosexuels, ou croyant et tolérant quelque chose de contre nature, comme ils pensent. 

Malheureusement "Lightyear" a été interdit dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Asie. Ce film retrace la naissance du célèbre personnage "Buzz l’éclair" de la fameuse Saga "Toy Story". Mais ce film Disney sera bientôt sur Internet s'il ne l'est déjà, et "Persepolis" y est aussi depuis des années, il est sur Netflix par exemple. Personne ne peut plus empêcher les gens de voir les films qu'ils veulent. A l'ère d'Internet, il n'est plus possible de censurer.

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Kabil El Ouerghemmi




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Kabil El Ouerghemmi