Il est temps de se révolter contre les coutumes traditionnelles du mariage


Selon le dernier rapport de l'Office national de la famille et de l'urbanisme humain, le pourcentage de non-attention au mariage en Tunisie atteint 60%. Certes, la principale raison de la réticence des Tunisiens à franchir cette étape est les coûts et les conditions injustes fixés par les familles.

En effet, L'été dans notre pays connaît non seulement une hausse des températures, mais nous vivons également une augmentation de prix, à commencer par le prix de location des salles de mariage, en passant par le prix du gramme d'or, jusqu'aux coûts du salon de coiffure, de la troupe musicale, de la décoration, des meubles et autres dépenses qui sont devenus un obstacle majeure du mariage.

Personnellement, je pense que tous ces détails sont des traditions et des coutumes dépassées, mais malheureusement les familles tunisiennes s'y accrochent encore à ce jour. Ce sont des coutumes arriérées et en phasage avec l'évolution de notre génération et la mentalité de la jeunesse tunisienne actuelle. Cette jeunesse se retrouve donc obligée de célébrer son mariage pendant « 7 jours et 7 nuits », juste pour faire plaisir à ses parents. N'est-il pas donc le temps de se révolter contre cette réalité inquiétante et de s'affranchir des idées réactionnaires ?

Autant d'idées et de propositions que ceux qui envisagent de se marier peuvent mettre en œuvre à moindre frais et avec l'image la plus pompeuse. La Tunisie est charmante par nature, ses plages deviendront plus élégantes et plus belles avec quelques astuce de décoration, une mélodie d'un violon ou un piano, loin des salles encombrées.

Pourquoi ne pas se rebeller contre le concept de mariage traditionnel obligeant les époux à payer des milliers de dinars pour plaire aux autres ? Pourquoi les époux ne dépensent-ils pas ces sommes exorbitantes pour un voyage aux Maldives, au Maroc ou même dans l'une des villes tunisiennes dans le but de se divertir et de s'amuser ?

Je me rappelle du "Coronavirus", bien que ce soit une malédiction, mais le mariage à l'époque du "Corona" était une bénédiction pour beaucoup. Pas de fêtes... pas de guirlandes... pas de centaines d'invités et pas de frais de peigne. Je souhaite que le Covid-19 restera toute l'année (sans décès, bien sûr). Espérons  que les jeunes qui s'apprêtent à se marier, pourra se révolte avant de tomber dans le piège des frais et des dettes, en se contentant d'une simple cérémonie romantique qui réunit leurs proches et leurs amis.

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Amira Cherni




Amira Cherni