J’ai bien aimé l’affiche de la 33ème édition des JCC


J’ai bien aimé l’affiche de la trente-troisième édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC).

Depuis quelque temps, quand je vois une personne noire à l’honneur, je deviens méfiant puisque l’idéologie "woke" gangrène le monde artistique et intime l’ordre d’injecter du noir un peu partout et des traits distinctifs des gens appartenant à ce que l’on appelle les "minorités visibles". Comme beaucoup le font ces dernières années, normalisant de mettre les Noirs comme protagonistes dans les films au lieu de blanchir les personnages comme ils avaient l'habitude de le faire auparavant, ou les individus LGBTQ+, ce que je trouve bien. Cependant, quand il s’agit des JCC, c’est une autre paire de manches.

En effet, ce festival cinématographique a été fondé par des marxisants tiers-mondistes (Tahar Cheriâa et cie) et consacre particulièrement le cinéma du sud (arabe et africain).
 
Le seul hic, c’est que le nom du festival n’apparaît plus en français sur l’affiche officielle: "Carthage Film Festival" a remplacé "Les Journées cinématographiques de Carthage". Mais quand même, n'oublions pas que parmi les participans et invités, il y a des anglophones, et autres qui ne sais pas parler en français.

Les JCC, c’est la fête des films, des rencontres et de la cinéphilie. La programmation semble à première vue interpeller plus d’un.
Le champ est ouvert à la découverte de cinématographies et d’expériences nouvelles. Visons l’aventure pleinement, on en reparlera après.

En somme, on prétend conserver l'identité de ce festival de cinéma engagé et non commercial, tout en se soumettant à l'impérialisme américain et en s'accommodant à ses effets délétères.
 
 
 
 
 
 
 

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Mohamed Sadok Lejri




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