Dr.Youssef Bahri : "Ben Ali est un grand Homme d'Etat"


Ben Ali est un grand Homme d'Etat qui a aimé son pays et son pauvre peuple. Autodidacte, formé et diplômé de la grande école de la vie, il n'avait rien à faire avec les diplômes des grandes écoles comme la Sorbonne et sa compagnie. Issu d'un milieu familial moyen comme la plupart des Tunisiens, il a vécu son enfance et son adolescence dans son pays la Tunisie. Il a connu la misère et la souffrance ainsi que les hauts et les bas dans sa vie. Nul n'est prophète!
 
Ben Ali a toujours su donner le maximum de lui même par amour à sa patrie. A chaque fois que son pays lui a fait appel, il n'a jamais refusé sa demande, et ne s'est pas déserté. Il était un vrai militaire discipliné. C'était le sauveur de la Tunisie à chaque moment crucial de notre vie.
 
En 1987, quand tout allait mal et l'état est menacé d'effondrement devant les querelles et la course au pouvoir par les clans de maffoises, il n'a pas tardé à mettre sa vie en péril pour prendre le pouvoir, sans qu'il y ait aucune goutte de sang. Il a assuré très vite une belle transition.
 
Pendant son règne de 23 ans, tout a bien commencé. C'étaient deux mandats exceptionnels, sans faute:  1987-1992 et1992-1997. Nous avons vécu une relance économique, une amélioration des conditions de vie des Tunisiens pauvres et de la classe moyenne, et des grands projets routiers d'infrastructure qui a modifié le paysage du pays. Il a réussi à rembourser nos dettes. Il a maitrisé l'inflation et la proportion des chômeurs et PNB de 5 à 6% chaque année.
 
Nul n'est Prophète! Il n'avait pas besoin de rester mais c'était l'appel de la nation qu'il ne pouvais refuser. Le pouvoir change le comportement de celui qui le détient et c'est humain. Et c'est là que nous avons commencer à vivre les dépassements au cours des restes de ces mandats. Ben Ali a été trahi par lui même, la classe politique de ce pays et a été lâché par son parti.
 
Il a été eux fois trahis. La première fois quand on l'a convaincu de rester en 1987 et la deuxième fois en 2010 (17 décembre 2010-14 janvier 2011), quand Golda Rayes l'a bien dit : "Les Etats Unis n'ont plus besoin de lui" après avoir refusé de leur faire bénéficier  d'une base militaire.
 
Son bilan est globalement positif. Vous connaissez la suite et le bilan de la pseudo révolution. Pauvres Tunisiens !