Quand on était adolescent, on savait vivre notre temps


Ah le Temps ! Quand on était adolescent, on savait vivre notre temps. On se réveillait tôt... On participait à la vie familiale et aux travaux exigés. On prenait le temps pour jouer, se balader, flâner et draguer, sans oublier de faire nos étudies. On maitrisait notre temps et on trouvait du temps pour tout faire. On était si bien et si heureux. On n'était pas exigeant, on mangeait ce que nos mamans préparaient et on portait les habits que nos parents nous achetaient. On n'avait ni de complexe ni de sentiment d'infériorité .

Grâce aux travaux domestiques et aux jeux, on avait développé nos compétences, approfondit nos connaissances et élargit nos cercles d'amitiés. Ceci nous a beaucoup servis qu'on on a grandit. On avait le sens de responsabilité et on a cumulé l'apprentissage de plusieurs métiers. Ce qui nous a aidés à faire les bricolages quand nous sommes devenus plus tard pères de famille, alors que la génération actuelle est complètement errée et perdue.

Pauvre temps, leurs temps perdus alors que le temps, c'est toujours le temps et il n'a jamais changé. La différence, c'est qu'on exploitait notre temps alors qu'eux ils brulent leurs temps. C'est une génération qui se veut assistée et qui s'attend quoi recevoir de l'autre et ne donne rien, à défaut d'encadrement familial (surtout maternelle ) faute d'hyper protection, du planning familial et la phobie d'en perdre un enfant, mais aussi du nouvel mode de vie, de la société et de l'absence des grands parents. Ceci est également majoré par le vide laissé par le travail de la femme vu le manque de mesures d'accompagnement sociales par le MAS.

A chaque époque son temps mais le temps c'est le temps, et à nous de s'adapter pour vivre notre temps et l'appréhender pour le maitriser  Vivre son temps est meilleur que vivre cent ans.