Consultation populaire : est-ce la bonne solution pour un pays qui agonise ?


Suite au discours du chef d’Etat Kais Saied qui remonte au 13 décembre 2021, un ensemble de mesures règlementaires a été pris, dont la mise en place d’une plateforme électronique de consultation nationale, et ce dans le but de faire participer le citoyen au développement du pays . Cette plateforme a été lancée en ligne le 15 janvier2022 et sera valable jusqu’au 20 mars 2022. Cette nouvelle nouvelle a multiplié le nombre de personnes qui s’opposent aux décisions de Kais Saied depuis le 25 juillet 2021.

En effet, cette plateforme a pour but de collecter les avis des citoyens sur plusieurs questions : affaires politiques et sociales, affaires économiques, éducation et culture, développement durable et qualité de vie. Ceci sera entamé selon l’Instance Nationale de Protection des Données Personnelles (INPDP) en toute anonymité.  

Comme à l’accoutumée et suite à toute décision prise par le Président ; le peuple a été divisé autour de ce sujet, en deux camps : ceux qui sont partants pour la consultation nationale en ligne, et ceux qui critiquent une telle décision politique, dans un pays où moins de 8 millions de Tunisiens  sont connectés à Internet (selon we are social 2022).

Cette réaction à deux pôles contraires s’est traduite sur les réseaux sociaux où les citoyens ont partagé des avis différents sur cette initiative présidentielle.

De soncôté, Jamel Saber  (enseignant universitaire) a qualifié les mesures prises par le President comme étant “un acte de populisme mal placé” en cette période si critique par laquelle passe le pays.

 

Pareillement,  la journaliste Amal Hedhli s’est exprimée vivement sur le sujet avec un sarcasme ironique, tel que le confirme le post suivant.

D'autres internautes ont considéré cette décision comme étant une bonne démarche et ce, dans le but de faire du citoyen un membre actif dans la société et qui contribue au développement de son pays.