Nouha Belaid 
Les trois vaccins COVID-19 autorisés aux États-Unis (Moderna, Pfizer/BioNTech et Jonhson&Jonhson.) semblent être nettement moins protecteurs contre la variante Omicron nouvellement détectée du coronavirus lors de tests en laboratoire, mais une dose de rappel restaure probablement la majeure partie de la protection, selon une étude publiée mardi dernier. Cette étude a été menée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital (MGH), de Harvard et du MIT. Cette recherche qui n'a pas encore été évaluée encore par des pairs, a testé le sang de personnes ayant reçu le Moderna (MRNA.O), Johnson & Johnson (JNJ.N) et Pfizer (PFE.N )/Vaccins BioNTech contre un pseudovirus conçu pour ressembler au variant Omicron.
En effet, ces chercheurs ont confirmé via cette étude, une neutralisation faible des anticorps de la variante des schémas thérapeutiques réguliers des trois vaccins: soit deux injections du vaccin Moderna ou deux injection du vaccin Pfizer/BioNTech soit une dose unique du vaccin Jonhson&Jonhson. Les chercheurs de l'Université d'Oxford ont déclaré auparavant qu'ils avaient découvert que les schémas vaccinaux à deux doses de Pfizer et AstraZeneca n'induisaient pas suffisamment d'anticorps neutralisants contre le nouveau variant.
Par contre, cette dernière étude a également confirmé que la réception d'une dose de rappel supplémentaire pourrait assurer une neutralisation puissante du variant Omicron.
Déjà, les scientifiques ont confirmé qu'Omicron est plus infectieux que les variants préoccupants précédents. Il est même selon cette étude, environ deux fois plus transmissible que le variant Delta.